vendredi 16 avril 2010

Le miroir de Henri-François Defontaines-Jacques Merleau-Ponty-Philippe Frank

par Yanick Toutain


15/04/2010



ABSTRACT : UN MIROIR DANS UNE FUSÉE, UN LASER ET UNE MESURE DE L'ANGLE DE RÉCEPTION DONNENT LA VITESSE ABSOLUE DE LA FUSÉE
ABSTRACT : A MIRROR IN A ROCKET, A LASER, AND A MEASUREMENT OF THE ANGLE OF RECEPTION GIVE THE ABSOLUTE SPEED OF THE ROCKET


Dans votre dispositif (texte du 16 juin 2009) présenté sur le blog de Paul Jorion, on voit un miroir.
(C'est le dispositif pro-relativiste présenté par Philippe Frank* [1950] puis Jacques Merleau-Ponty* [1993])
On va le supposer embarqué à bord d'une fusée.
Cette fusée a une vitesse que l'on ignore.
OK.

Vous utilisez – semble-t-il – un rayon laser.
Ce rayon, dirigé vers le miroir va le heurter, rebondir et revenir plus loin.

Et les capteurs embarqués à bord de la fusée (on dira à l'avant de celle-ci) vont recevoir ce rayon laser.
Un rayon laser qui aura été émis depuis l'arrière de la fusée.

Il est curieux que vous ayez oté du graphique de Merleau-Ponty (et/ou) de Philippe Franck la partie réception : vous n'avez dessiné qu'un seul triangle rectangle.
Ce qui – pour le béotien – a du rendre difficile à comprendre cette expérience.

A quoi bon, en effet, utiliser un miroir si ce n'est pas pour que l'émetteur du rayon puisse le réceptionner plus loin ?
Cette étrangeté de votre graphique a du déclencher un signal inconscient et me remémorer une « découverte » à laquelle j'avais prêté attention voici quelques semaines : les récepteurs de lumière savent toujours d'où elle provient.
Ils connaissent toujours l'angle formé entre le rayon lumineux et le corps (surface, plaque etc...) qui reçoit ce signal.
En conséquence de quoi, l'angle lambda formé par la trajectoire de la fusée de le rayon laser est connu.
Plus grave encore (ou mieux, du point de vue matérialiste) pour la « cause relativiste », l'usage d'un rayon laser et la non dispersion de la lumière contraint l'émetteur du rayon à viser.
En effet, si l'angle lambda est trop petit, le rebond du rayon à partir du miroir aboutira trop en avant de la fusée.

Cela va être plus facilement compris par l'analyse numérique.
Votre segment St [vous l'appelez VeT ] (qui va du point d'émission du rayon jusqu'au point central de fixation du miroir) mesure, sur votre PDF 65 pixels.
Votre segment H [vous l'appelez CT'] qui relie le miroir à la paroi de la fusée mesure 109 pixels.

Je peux donc écrire
S*t / échelle = 65
et H / échelle = 109

Or H/ S*t = tangente lambda =1,68
(lambda étant l'angle du triangle rectangle, l'angle sous lequel le laser aurait été positionné par rapport à la paroi de la fusée ET par rapport à la course de celle-ci)
lambda radian est donc égal à 1,03 et
lambda = 59,19 (degrés)

Cela nous donne cosinus lambda et sinus lambda
cos (lambda) = 0,51
sin (lambda) = 0,86

On voit parfaitement sur le dessin que S/C = cos (lambda)
[ce serait Ve/C pour un dessin fait par un matérialiste]
En conséquence de quoi la vitesse de la fusée est connue, elle est égale à 51,28 % de la vitesse de la lumière.
J'aurais du mal à imaginer qu'un honnête homme, même relativiste puisse venir nier le fait que ce dessin est conforme à une réalité matérielle dans laquelle les rayons de lumière nous parviennent depuis la direction d'où ils ont été émis (ou de l'endroit d'où un choc les a dévié de leur course rectiligne précédente) !
J'aurais du mal à imaginer qu'un honnête relativiste puisse trouver une ruse pour nier le fait que le rayon perçu par le récepteur puisse provenir d'un autre endroit que de l'endroit du miroir où le rayon s'est reflété !
On a donc S = C * cos (lambda) = 153546692,81 m s-1
On va donner une valeur H = 10 (m) à la distance entre le miroir et son point de fixation sur la paroi de la fusée.
Ce H est probablement égal à la longueur de la règle dont vous semblez faire usage dans vos calculs.
Comme nous savions que S*t = H tangente (lambda)
Nous calculons S*t = 5,96 mètres
Connaissant S (calculé plus haut) , nous avons donc la valeur de t

t = S*t / S = 3,884 E-8 (s) (ou 38,84 milliardièmes de secondes)
On a donc C*t = 11, 64 (m)
Et l'on vérifie que 11,643066² = 10² + 5,963303² (en affichant les décimales occultées plus haut)
= = = = =
On a donc bel et bien utilisé la fonction gamma de Einstein En effet, sa valeur se calcule de la façon suivante
1 sur racine de 1 – v²/c²
Ce qui revient ici à calculer (en substituant cos lambda à v/c)
1 sur racine de (1 – cos lambda²)
ou encore, en utilisant la trigonométrie et le fait que sin²+cos²=1
1 sur racine de (sin lambda²)
1 sur sin lambda
Ce qui revient à dire que la valeur de gamma
est simplement le rapport entre la distance du miroir et le trajet réel du photon
et donc gamma = C t / H = 1 / sin(lambda)
= = = =
Mais cela a été fait dans un sens et avec une signification totalement différente. Une signification matérialiste.
En effet le dispositif prévu donne – d'après les relativistes – la preuve de l'invariance de la « vitesse de la lumière », du ralentissement du temps t / gamma.
Ce qui revient ici à diviser le temps mis par la lumière pour atteindre le miroir par sinus lambda.
Et de considérer que ce « temps divisé » aurait un sens physique.
Pour nous matérialistes, diviser t = 3,884 E-8 (s) par (1/sinus lambda) n'a strictement aucun sens du point de vue de l'écoulement réel du temps.
En effet t / gamma = t * sin(lambda) n'est rien d'autre que
(avec sin (lambda) = H / (C*t)
de trouver le résultat de
t * ( H / C*t) = H / C
Mais, puisque tout bouge, puisque la fusée est en mouvement, et que, depuis Héraclite, nul être censé sur Terre ne peut imaginer être immobile (à part Ptolémée, l'évêque Berkeley, le cardinal Bellarmin, Albert Einstein et la clique relativiste qui nous parle encore au 21° siècle d' « étoiles fixes)..... quel sens cela peut-il avoir de diviser H par C ?
Un seul !!!
Celui de prétendre que la lumière se comporterait à l'intérieur de la fusée comme si elle était immobile, comme si la trajectoire de cette fusée n'avait aucun effet sur la mesure de son déplacement à l'intérieur de celle-ci.
Comme si, la vitesse de la fusée était en mesure de transmettre à la lumière une INERTIE similaire à celle que la main de Einstein transmet au caillou qu'il lâche depuis le train du chapitre 3 de son « La Relativité ».
Car, en fin de compte, ce qui aboutit à tout ce salmigondis, c'est le fait qu'un sinus cacherait une fonction magique alors même que …. n'importe quel expérimentateur sérieux comprendrait que l'aller-retour d'un photon dans une fusée lancée à C/20 ne pourrait en aucun cas rester PERPENDICULAIRE au miroir.
Les relativistes, depuis 1911 et Langevin, depuis 1919 et Eddington, depuis 1971 et les pendules détraquées embarquées dans les avions, disposer de preuves.
Les seules preuves dont nous disposons sont les preuves de leurs mensonges et de leur capacité à bluffer sans scrupule.
Langevin, en 1911 délirait complètement : il n'avait aucune preuve. Eddington a truqué ses résultats en laissant de côté les photos prises au Brésil et une partie des photos africaines. Quant aux horloges détraquées, elles le sont moins que les gogos qui croient encore à ces balivernes quand les résultats bruts sont facilement consultables sur Internet pour quiconque lit l'anglais.
Les preuves de la Relativité sont les preuves que les escrocs accumulent depuis un siècle. Les preuves de leur imposture.


J'espère, Henri-François Defontaines que la lecture de ces trois textes vous amènera à vous éloigner de ces charlatans, d'abord, pour ensuite, participer au combat en faveur du matérialisme, au combat en faveur de la science, au combat en faveur de la réhabilitation de Isaac Newton et de ses véritables thèses, au combat et aux travaux pour la recherche de notre véritable vitesse absolues. Notre vitesse objective.






*le miroir de Philippe Frank : il appelle k ou K la fonction gamma.
*Le miroir de Jacques Merleau-Ponty : dans sa note 8 qui suit la note 7 du miroir, on trouve un angle phi. Mais il fait un salmigondis à partir de là. Il appelle bêta ce que les relativistes appellent gamma. Bêta est ordinairement v/c et gamma vaut donc 1/ racine de 1 moins bêta².
Lui, il écrit : v' = bêta v ( 1 - ( v/V ) cos phi ) après avoir écrit plus haut que bêta = 1 / racine de (1 – v² / c² )

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